C’est au Cabaret La Tulipe, le 22 avril, que Salomé Leclerc avait donné rendez-vous au public pour sa rentrée montréalaise. Et les spectateurs étaient en grand nombre pour venir entendre ses chansons pop-rock énigmatiques. Avec des éclairages qui sont en symbiose avec ses compositions, la chanteuse a prouvé qu’elle était en plein contrôle de ses moyens.

Dès les premières notes de Caméléon tiré de son album 27 fois l’aurore, Salomé Leclerc nous entraîne dans son monde personnel, dans son environnement tout en nuance et en subtilité où sa voix est mis de l’avant. Mais Salomé Leclerc n’est pas seulement une chanteuse, elle est aussi une redoutable guitariste. Et cela se voit sur scène lorsqu’elle empoigne son instrument et pince ses cordes. L’ajout de ses musiciens donne une dimension nouvelle à ses compositions.

Avec 27 fois l’aurore, il y figure aucune chanson inintéressante, seulement que des pièces bien interprétées. On adore les titres Love Naïve Love, Tourne encore, L’icône du naufrage, En dedans, Vers le sud et bien d’autres. Elles sont chantées sublimement et elles s’enchaînent facilement, ce qui forme un tout homogène et bien ficelé. La belle nous a offert en rappel La vie d’factrie et Devant les canons, deux pièces qui ont très bien conclues ce spectacle fort percutant.