Lundi dernier, le spectacle tant attendu Toruk – Le premier envol, qui est inspiré du film d’Avatar réalisé par James Cameron, était présenté en première mondiale au Centre Belle devant une foule monstre.
Dès le début, les spectateurs observent Pandora, la lune où se déroule l’action de l’histoire. Un narrateur na’vi raconte qu’une “catastrophe menace de détruire l’arbre des âmes”. Ralu et Entu, deux garçons proches de l’âge adulte, décide de partir à la recherche de cinq objets importants qui les mènera vers le toruk.
C’est cette quête initiée par les deux protagonistes qu’on suit pendant près de deux heures (qui passent plutôt à la vitesse de l’éclair). Rapidement, le spectateur est plongé dans ce monde d’une grande beauté où la faune sauvage se transforme en flore luxuriante pour finir en une immense étendue de larve. D’ailleurs, les décors sont si bien faits qu’on y croit facilement!
Au sujet des acrobaties, elle sont bien exécutées, mais très peu flamboyantes! On pourrait même croire que cela enlève du charme au spectacle, mais non! Aucunement! Car les concepteurs ont mis l’accent plutôt sur l’histoire, qui s’avère le point central du spectacle, que sur les numéros à haute voltige qui y sont présentés. Et c’est ce que je crois qu’il faut retenir.
Les costumes, dont la conceptrice Kim Barrett a voulu conserver le code vestimentaire établi par Cameron dans Avatar, sont d’un grand réalisme et faits avec soin. D’ailleurs, cette dernière s’est penchée sur la culture vestimentaire des Na’vi puisque l’histoire se déroule 3000 ans après l’intrigue de Toruk – Le premier envol.
Pour les chorégraphies des Na’vi, elles sont très présentes durant le spectacle. Et la manière dont elles ont été présentées avec un grand réalisme et cohérence. Dès les premières minutes, on peut comprendre rapidement en visualisant certains habitants de Na’vi qui frappent sur des tambours tandis que d’autres dansent aux rythmes de la musique. On dit que les artistes ont du réapprendre certains mouvement qu’ils connaissaient depuis si longtemps!
Une des scènes qui m’a le plus touché, c’est celle des cerfs-volant. C’était vraiment d’une grande beauté, d’une grande simplicité et très joli visuellement. On semblait en voyant les gens qu’il n’était pas si simple de les manipuler. Ça semblait un exercice physique tellement on avait l’impression qu’il y avait une bonne force à décupler. Et sans compter qu’on ne devait pas accrocher les personnes dans le public.