Il y a des pièces de théâtre qui restent gravées en tête, qui nous marquent au plus profond de notre cœur, Trainspotting, adaptée du roman d’Irvine Welsh par Harry Gibson, traduit par Wajdi Mouawad et mise en scène par Marie-Hélène Gendreau, fait partie de celles-là. Une pièce qui raconte la descente en enfer de Mark Renton et ses amis dans l’univers de la drogue et en particulier de l’héroïne. Une pièce coup de poing présentée à La Bordée jusqu’au 21 novembre.
La pièce Trainspotting, qui avait d’abord été présentée en 2013 à Premier Acte dans des salles combles, revient avec un décor plus impressionnants (trois étages : des roches et une track de chemin de fer, une chambre miteuse et un muret au-dessus des décors), des éclairages, des projections vidéo et des comédiens qui maitrisent parfaitement leurs personnages. Il est à noter que l’acteur Marco Poulin s’est ajouté à la distribution initiale et qu’Uberko signe maintenant la musique originale. La pièce de 1 h 35 sans entracte déstabilise à coup sûr.
Les gens se souviennent du film Trainspotting de Danny Boyle, mais la pièce est davantage basée sur le roman d’Irvine Welsh que Wajdi Mouawad a traduit pour une adaptation au Quat’Sous à Montréal. On voit le quotidien de junkies de la banlieue d’Édimbourg en Écosse.
Sexe, alcool, drogue, violence, il y a plusieurs thèmes qui sont abordés et qui nous font prendre conscience du monde parfois en décrépitude de plusieurs jeunes de notre époque. Tous les acteurs offrent des performances éblouissantes et des plus réalistes : Charles-Étienne Beaulne, Claude Breton-Potvin, Jean-Pierre Cloutier, Marco Poulin et Lucien Ratio. Une pièce à voir qui vous bouleversera assurément.
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