Samedi soir, la scène TD du Festival International de Jazz de Montréal accueillait l’excellente formation The Franklin Electric. Une soirée particulièrement réussie pour ces messieurs, d’autant plus que la météo était estivale et a motivé les Montréalais à sortir. Peu avant 21h, c’est une foule impressionnante qui s’est réunie à la place des Festivals pour assister à une heure de show sur des sons pop, folk, rock et jazz, bien évidemment. Une ambiance très calme mais chaleureuse, tout à fait à l’image du premier album This is How I Let You Down, sorti en 2014 et dont la formation nous a offert plusieurs titres.

Nous avions déjà parlé de l’album, nous l’avions adoré ! Et nous apprécions encore plus les membres après ce live d’une grande justesse et authenticité. Parmi la foule, des connaisseurs avaient sur les lèvres les paroles des morceaux les plus connus, et pour les autres, on peut parler d’une jolie découverte musicale. La foule n’a pas désempli jusqu’à la fin du concert.
Le style est très proche de la scène pop-rock britannique (oui, j’ai évidemment pensé aux géniaux Coldplay en écoutant les Montréalais). Cependant, The Franklin Electric se démarque vraiment en apportant une plus grande variété instrumentale, en associant notamment de longs passages de trompette et autres banjos.

Cela a été un spectacle d’une grande simplicité qui a su rester très convivial malgré la foule. Jon Matte, le leader du groupe, a su remercier le public présent. Il a été également impressionné et reconnaissant de jouer devant autant de monde pour la première fois de sa carrière, en plus à domicile. « La plus belle ville au monde, sauf l’hiver », a-t-il lancé à la foule.
Le groupe enregistre actuellement son deuxième album studio, et nous a livrés en exclusivité quelques titres qui y figureront. Rendez-vous au festival Osheaga le 31 juillet pour ceux qui les auraient manqués !